Est-ce un effet Internet ? L’exhibitionnisme public connaît un succès grandissant, qu’il soit effectué par des femmes, des couples, en des endroits aussi risqués (la maréchaussée rôde !) que
les rues, les parkings, les jardins ou les transports en commun.
Internet permet de démultiplier l’exhibitionnisme par la diffusion des images: on se montre en se cachant des autres – ou en étant vu par quelques rares passants-, dans les rues
par
exemple, et on exhibe son exhibitionnisme lui-même sur la Toile. Les résultats
sont parfois étonnants, drôles, excitants… Au palmarès des endroits courus par les exhibos, les rues sont en tête de liste.
Robes relevées, corsages ouverts, quand ce n’est pas la nudité totale. Signalons
aussi que fleurissent sur la Toile les exhibitionnistes du pipi (féminin dans son immense majorité). Les voitures sont fort appréciées, que celles-ci soient roulantes ou à l’arrêt. Mais les
transports en commun ont leur adeptes. Les clichés ne nous disent pas si quelqu’un a tiré le signale d’alarme – pour faire durer le plaisir ?...
Deuxième type d’exhibitionnisme public, moins dangereux certes, celui qui trouve place en des endroits ou lors d’événements qui les autorisent. Plages de nudistes et de
naturistes, mais aussi fêtes spéciales ou carnavals divers. Aux Etats-Unis, le célèbre « Mardi Gras » à New Orleans, spécialement dans Bourbon Street, possède un rite très suivi: toute femme
qui montre ses seins reçoit un collier. Elle reçoit surtout l’hommage enthousiaste des spectateurs, des photographes autour d’elle, puis des internautes de tous les pays. Notons enfin que
«
Kink », le producteur de films BDSM dont Nouvelles Tentations a déjà parlé, traite du
mélange entre le SM et l’exhibitionnisme public dans une série particulièrement osée : « public disgrace ». Très étonnant…
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